JE(ux)

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mail : anthony]at[lefaiseur.com

tel : 0603387700

Né à Alençon en 1973, rien ne me prédestinait à la vie d’artiste ; mon père routier, ma mère aide-soignante m’ont laissé aller là où j’avais du désir. C’est une rencontre avec Dieu, enfin Monsieur Dieu mon professeur de dessin qui au collège me pousse vers la section A3 ( lettre et arts).

Le bac en poche, je passe 5 ans, à Nice à la Villa Arson (DNAP et DNSEP).

Aujourd’hui encore, marié, deux enfants, je suis chercheur des pierres que je peux ajouter à l’édifice de l’Art... présomptueux me direz-vous, oui sans doute, mais qu’est-ce qu’un artiste si ce n’est quelqu’un qui à la volonté farouche de laisser une trace mais aussi de faire réfléchir sur le monde qui l’entoure, lui donner un sens. Telle est la tâche qui m’occupe depuis toutes ces années. Je cherche, je pose des questions sur le monde aspirant à une sorte d’universelle subjectivité que ce soit dans mes différentes expositions personnelles, (à Villeneuve Loubet, Mougins, Marseille, Sarlat) ou collectives (à la Villa Arson, à Périgueux, à Montignac-Lascaux ou au Salon de Montrouge en 2012), mais aussi dans mon travail alimentaire parfois de professeur ou d’intervenant.

Éveiller l’esprit critique, faire réfléchir, rire, émouvoir, je le fais depuis tout ce temps, seul, mais aussi en collaboration avec d’autres artistes : une édition de dessins avec Alain Domagala, une résidence au sein d’un collectif à l’Espace Culturelle François Mitterrand de Périgueux, une installation avec Eric Solé dans une chapelle de Sarlat, un blog de conversation photographique avec Olivier Calvel.

Ma pratique est protéiforme et va de pièces monumentales éphémères jusqu’au dessin, en passant par la photographie, la vidéo et l’installation, travaux ayant trouvé leur place dans des collections privées ou publiques. Toujours en recherche parfois même jusqu’au bout du monde avec une résidence en 2013 à Thaillywood en Thaïlande, je ne m’interdis aucun médium, je ne suis pas l’artiste d’une technique comme en atteste ce que vous pouvez voir sur ce site.


Des Textes écrits par d'autres : ICI


FAISEUR, EUSE, subst.

I.− Emploi abs.

A.− Celui, celle qui réalise quelque chose.

1. Vx, rare, loc. proverbiale. Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs.

Ce ne sont pas toujours ceux qui parlent beaucoup qui agissent le plus.

Rem. La docum. atteste dans ce sens la forme région. (Canada) faiseux. Ah, c'est not' grand parleur et petit faiseux! (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 179).

2. Vx ou littér. (notamment dans les métiers de la confection). Artisan habile et réputé. Bon, grand faiseur. Il ne manquait pas de lui en rapporter [des petits pains], qu'il prenait toujours chez le grand faiseur, rue Massacre (Flaub., MmeBovary,t. 2, 1857, p. 152).Tout en menant votre fille chez la faiseuse, votre fils chez le tailleur, essayez que l'un et l'autre gardent la grâce transitoire de leur âge (Mallarmé, Dern. mode,1874, p. 846):

1. Il n'y avait guère que M. de Charlus pour savoir apprécier à leur véritable valeur les toilettes d'Albertine; tout de suite ses yeux découvraient ce qui en faisait la rareté, le prix; il n'aurait jamais dit le nom d'une étoffe pour une autre et reconnaissait le faiseur. Proust, Sodome,1922, p. 1055.

Expr. Du bon faiseur, de la bonne faiseuse. Chic, élégant, exécuté de main de maître ou provenant du plus célèbre magasin. Les bergers de Virgile et de Théocrite attendaient, pour prix de leurs chants alternés, un bon fromage, une flûte du meilleur faiseur (Baudel., Poèm. prose,1867, p. 226).

3. Vieilli. Celui qui travaille pour le compte d'un autre (notamment d'un auteur) ou à sa place. Avoir ses faiseurs attitrés. Synon. nègre.Vos réponses furent insignifiantes, non positives; j'en conclus que vous aviez eu peut-être un faiseur (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 827).Le cardinal de Richelieu, qui, grâce à ses cinq faiseurs, se piquait d'être le premier auteur dramatique du royaume (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr.,1828, p. 255).

B.− Péj. Personne intrigante, cherchant à en imposer aux autres, à se donner de grands airs, à se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Synon. poseur, hâbleur, crâneur (fam.), prétentieux, fanfaron.Simon, qui ne tient pas à plaire, aime toutefois à paraître, et cela blesse généralement. Très jeune, il était faiseur (Barrès, Homme libre,1889, p. 4):

2. Il y en a ici auxquels il impose par ce je ne sais quoi d'irrégulier qu'il garde dans tout ce qu'il fait. Il est intelligent, brillant, il passe pour aimer les sentiments honorables, mais c'est un petit faiseur : trop indépendant et sûr de soi. Montherl., Ville dont prince,1951, I, 1, p. 854.

Emploi adj. Réservés, peu aimés des gens des autres provinces qui les accusent d'être égoïstes et faiseurs (Montherl., Pte Inf. Castille,1929, p. 598).

C.− Vx ou littér. Homme d'affaires sans scrupules qui fait des affaires louches, qui a des activités peu honnêtes. Des voleurs et des faiseurs. Synon. escroc.Cette véreuse affaire se fit par l'entremise d'un petit usurier nommé Vauvinet, un de ces faiseurs qui se tiennent en avant des grosses maisons de banque (Balzac, Cous. Bette,1846, p. 130).Tous les biens se mobilisent à l'appel des faiseurs et des sociétés. La crédulité publique se développe au delà de toute espérance (Valéry, Variété II,1929, p. 111):

3. Il est presque infailliblement attiré par les faiseurs, les escrocs, les canailles. Il a besoin d'être dupé, d'être grugé. C'est le fond de sa nature. Il a donc fait alliance avec un cabinet véreux... Duhamel, Nuit St-Jean,1935, p. 96.

II.− Faiseur de.[Avec un compl. du nom]

A.− Vieilli (ou péj.)

1. [Le compl. désigne un inanimé concr.] Celui qui, par profession, fabrique, construit, confectionne (un objet concret destiné à la vente). Faiseur de bibelots. Synon. mod. fabricant.Tout en aidant le planteur d'oseraies et le faiseur de paniers (Balzac, Méd. camp.,1833, p. 41).La très bonne femme, faiseuse de broderies d'or pour ornements d'églises (Durry, Nerval,1956, p. 41):

4. Le fameux « rien » reçoit une consécration internationale. Les académies et les faiseurs de dictionnaires lui feront place dans les dictons des pages roses. Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 133.

P. iron. Faiseur d'or. Alchimiste (cf. Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 168).

2. [Le compl. désigne une pers.] P. plaisant. Faiseur de rois. Encore un front que l'on couronne Quand le faiseur de rois est mort! (Béranger, Chans.,t. 3, 1829, p. 76).Faiseur d'enfants. À peine ce mari trouvé, elles ne sont plus exactement que des faiseuses d'enfants, en perpétuelle adoration devant le faiseur (Stendhal, Amour,1822, p. 224).

Fam. Faiseuse d'anges*.

3. Au fig., littér. [Le compl. désigne un inanimé abstr. au sing.] Celui, celle qui crée, produit, engendre quelque chose. Ils s'attellent au labeur prodigieux, faiseurs de substance sans qui le monde resterait infécond (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 195).

Emploi adj. Le climat de l'Angleterre est merveilleusement faiseur de calme, plein de sommeil et propre à ménager le système nerveux (Barrès, Cahiers,t. 11, 1914-17, p. 198).

B.− P. iron. ou le plus souvent péj. Auteur qui compose (vite et mal, sans art). Faiseur de livres, de comédies, de vers. Quant aux faiseurs de vers, ces vauriens, ces maroufles (Verlaine, Poèm. saturn.,1866, p. 77).Les analystes ne sont pas simplement des faiseurs de syllogismes à la façon des scolastiques (H. Poincaré, Valeur sc.,1905, p. 30).

En emploi abs. Mauvais auteur. C'est un livre de faiseur, sans style et sans véritable émotion, sans forme, sans valeur (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1909, p. 112).Les livres de Passavant lui déplaisent; Passavant lui paraît moins un artiste qu'un faiseur (Gide, Faux-monn.,1925, p. 983).

− Plus rarement, sans nuance péj. Un fameux poète, faiseur d'héroïdes à l'instar d'Ovide, et nommé Eobanus Hessus (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. 355).Ah, les faiseurs de récits à la première personne ne connaissent pas leur chance! (Martin du G., Souv. autobiogr.,1955, p. cxxi).

C.− P. plaisant., p. iron. ou péj. Personne qui s'adonne habituellement, par goût ou par instinct naturel, à une activité, une occupation. Faiseur de mots croisés; faiseur de grimaces. Je ne sais quel faiseur de statistiques a calculé qu'en superposant l'un à l'autre tous les volumes sortis de la presse depuis Gutenberg on comblerait l'intervalle de la terre à la lune (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 223).Mais ils se sont trompés sur l'homme les faiseurs de formules (Saint-Exup., Citad.,1944, p. 585).Faiseuse de mariages; faiseur de projets, de systèmes, de compliments, de phrases. Il n'était peut-être ni guérisseur ni faiseur de miracles ni sorcier ni savant (Jouve, Paulina,1925, p. 33).

Faiseur d'affaires (vx). Homme qui fait des affaires (d'argent) pour le compte d'un autre, moyennant un bénéfice. Les grands et petits faiseurs d'affaires, cuirassés dans leurs banques ou leurs maisons (Barbusse, Feu,1916, p. 374).

Faiseur de tours. Amuseur public, qui fait des tours de passe-passe, de prestidigitation. Les saltimbanques, les faiseurs de tours, les montreurs d'animaux et les boutiquiers ambulants (Baudel., Poèm. prose,1867, p. 71).

Faiseur d'embarras. Personne prétentieuse, qui fait des manières, cause des embarras. Paule observait la scène d'un air de vestale outragée. « Quelle faiseuse d'embarras! » pensa-t-il avec agacement (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 363).

Prononc. et Orth. : [fəzœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Voyelle de 1resyll. [e] ou [ε] ds Fér. Crit. t. 2 1787, à titre de var., Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844. Ds Ac. dep. 1694 avec dep. 1798 la précision : ,,on prononce feseur``. Étymol. et Hist. 1. 1260 « artisan » (E. Boileau, Livre des Metiers, 220 ds T.-L. : feseres de coliers a cheval); 2. 1275-80 fesiere « créateur » (J. de Meun, Roman de la Rose, éd. F. Lecoy, 19053); 3. 1786 faiseurs d'affaires (Des Essarts, Dict. universel de police ds Quem. DDL t. 11). Dér. du rad. du part. prés. de faire*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 463. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 657, b) 1 1016; xxes. : a) 735, b) 421. Bbg. Arickx (I.). Les Orthoépistes sur la sellette. Trav. Ling. Gand. 1972, no3, p. 129. − Guiraud (P.). Mél. d'étymol. arg. Cah. Lexicol. 1970, t. 16, p. 72. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 421. − Sain. Lang. par. 1920, p. 366.